Sète : Affaire Commeinhes, Sébastien Pacull appelle à l'alternance politique
La déclaration de Sébastien Pacull, élu d'opposition à Sète, fait suite à une récente décision de justice concernant le premier magistrat de la ville. Il prend acte de la décision du tribunal et du pourvoi en cassation « rapide » de la défense. Il invite le Maire à se retirer des affaires municipales, en appelant à l'alternance politique.
Cette déclaration soulève une vraie question de la transparence dans la vie publique, «cinq autres procédures sont à suivre concernant François Commeinhes.»
Selon Sébastien Pacull, la décision du tribunal n’a pas été une surprise, surtout à la lumière des réquisitoires du procureur. Il souligne également que l’actuel maire de Sète est toujours en attente de jugement d’autres affaires. Cela met en lumière une situation judiciaire complexe qui, selon lui, rend le climat des affaires municipales « étouffant. »
Les affaires en cours
L’élu sétois d’opposition évoque plusieurs affaires qui ont récemment été pointées du doigt, notamment le fichage de certains opposants, l’affaire du Lazaret, la surveillance des connexions des élus d’opposition et l’affaire des déchets de la clinique Sainte-Thérèse. Ces affaires, selon lui, sont symptomatiques d’une mauvaise gestion et d’un manque de transparence de la part de l’administration actuelle.
L’appel à l’alternance, « apaiser la vie de la cité »
Sébastien Pacull est direct, il invite le Maire à se mettre en retrait des affaires municipales pour « apaiser la vie de la cité. » Il appelle également les élus de l’équipe de Mr Commeinhes qui ne sont pas en accord avec ces pratiques, à rejoindre son groupe pour préparer l’alternance.
La position de Sébastien Pacull se veut un appel à la responsabilité et à l’éthique, qui vise à remettre la gestion de la ville au centre des préoccupations politiques.
À noter aussi que le Conseiller communautaire de Thau agglopôle, qu’il est, questionne les élus de l’agglomération, sur leur capacité à continuer à soutenir « de tels agissements » par leur silence et critique ainsi la « politique clanique » qui, selon lui, est déployée sur le territoire de Thau.