SETE - CETTE - Les jouteurs Cettois Morts pour la France 1914 – 1918 à l'honneur ce Dimanche 12 juillet 2015
Le Pavois d'or première société de joute à Sète à lancé par l'intermédiaire d'Hugues…
Le Pavois d'or première société de joute à Sète à lancé par l'intermédiaire d'Hugues BARTHES une recherche sur les jouteurs licenciés au PO et disparus au champ d'honneur en 14/18
13 d'entre eux seront mis à l'honneur ce Dimanche 12 Juillet dans le cadre du défilé du Pavois d'or. L'équipage de la marine nationale du mouilleur de mine l'Orion actuellement en escale à Sète viendra défiler avec le Pavois d'oret une gerbe commémorative sera déposée au monument aux morts du parc Simone Weill avant qu'un une allocution incluant la citation de tous les noms ne soit prononcée sur la place de la mairie par le Premier Adjoint de la Ville de Sète.
Le défilé démarre au Théâtre Molière à 10h30 Dimanche 12 Juillet pour se terminer à midi place de la mairie
Le Dimanche 13 Juillet 2014, à l’occasion du centenaire de la guerre de 1914, que le Pavois d’or perpétue chaque année par un traditionnel dépôt de gerbe au monument aux morts, Hugues BARTHES fit la promesse d’effectuer un travail de recherche afin de retrouver les noms de tous les sociétaires morts aux champs d’honneur sur la période 1914,1918.
Avec l’aide précieuse de Laurent Virenque et de Catherine Lopez-Dreau retraitée des archives municipales, cette promesse a pu aboutir.
Ce long travail de fourmis a permis de retrouver 14 noms, et c’est avec émotion qu'il leur rend hommage aujourd’hui, et à travers eux aux 1117 autres Cettois disparu lors de ce conflit.
Les jouteurs Cettois ''Morts pour la France'' 1914 – 1918
-I- Historique des joutes Cettoises de 1900 à 1914 (par Catherine Lopez Dréau)
De la fin du XIX° siècle à la Première Guerre Mondiale, les joutes ont connu une période que l’on peut qualifier d’âge d’or. Celle dans laquelle, elles ont cherché, tout en conservant leur image de jeu traditionnel, à s’imposer comme un véritable sport.
Les étés sont rythmés par des tournois de joutes organisés par les villes elles-mêmes, dans le cadre de leur fête patronale. Après les rencontres réservées aux jeunes jouteurs ayant atteint l’âge du conseil de révision, suivent le lendemain des concours rassemblant toute une élite régionale. Ces jouteurs natifs de Mèze, Agde, Montpellier, Béziers, Balaruc, Frontignan, Cette .. etc, ces tonneliers, porte-faix, pécheurs en étang, en mer.., à la carrure et au poids impressionnants, puisent leur force prodigieuse dans l’exercice de leur métier. Tous s’affrontent dans des luttes homériques, sans catégorie de poids, et se retrouvent lancés dans des finales au nombre de passes illimitées, afin de conquérir devant des milliers de spectateurs avisés, passionnés et plein de chauvinisme, ces grands prix dont le plus célèbre est celui de la ville de Cette : Le grand prix régional de la Saint-Louis.
A Cette, la plupart de ces redoutables jouteurs sont regroupés en deux sociétés :
La Société des Jouteurs Cettois – Pavois d’Or, fondée en juin 1903 par une assemblée d’une trentaine de personnes issues du quartier de la Pointe Courte de la Bordigue. Une terre d’exception en matière de joutes puisqu’elle avait donné entre autres, de prestigieux champions comme Louis Boudet ou encore le grand Joseph Martin vainqueur neuf fois dont six consécutivement du grand prix, encore local, de la Saint-Louis.
Cette société est administrée par un conseil qui comprend : Alphonse Isoird, vice-prési- dent, ce splendide jouteur à l’élégance naturelle sur une tintaine ; Auguste Langlois, secrétaire-adjoint, un des meilleurs jouteurs de son temps, Barthélemy Goudard, un jouteur d’exception… La présidence d’honneur est confiée à Louis-Diederichs Lienau Koester, un négociant – viticulteur récoltant fortuné, doublé d’un sportif accompli en gymnastique, tir, vélo, aviron, membre actif de l’Union du Comité du Languedoc des sociétés Françaises des sports athlétiques, président en 1911 de l’olympique de Cette, l’ancêtre du Football-Club Sétois.
L’Union des Jouteurs Cettois, créée elle aussi en 1903. Son équipe dirigeante est issue de la petite bourgeoisie commerçante de la ville avec notamment : Jules Didier, vice-président qui tient dans le rue Gambetta un magasin de confection pour hommes, Etienne Vilar, le père de Jean, commerçant en chemises, chaussures, mercerie au n° 12 de cette même rue, entourée par une pléiade de jouteurs réputés tels que Paul Portes, François Soulayrac, Jules Miramond, Antoine Roux, François Encontre.. etc. La présidence d’honneur revient à Jules Herber, un négociant en vins en gros qui cumule par ailleurs de nombreuses responsabilités dans les milieux sportifs : secrétaire général de la société de gymnastique et de tir ‘la Cettoise’, président de la section de Cette de la dotation de la jeunesse de France.
Ces deux sociétés, en rivalité permanente entre elles, poursuivent pourtant le même but : celui de placer les joutes sur le terrain du sport. Toutes deux veulent développer un sens plus aigu de la compétition. Pour cela elles organisent à côté des traditionnels prix des villes, des tournois aux enjeux différents dans lesquels le désir de vaincre, d’ « arracher» la victoire s’assimile comme les autres disciplines sportives à un véritable exploit à accomplir.
Ainsi la société des jouteurs Cettois Pavois d’Or met en place le Championnat du Pavois d’Or un concours de joutes Languedociennes Pavois d’Or un concours de joutes éservé́ à l ‘exception des Cettois à tous Languedociennes réservé́ à l ‘exception des Cettois à tous les meilleurs jouteurs de France sans distinction de méthode. Celui-ci avec différentes adaptations de son règlement a lieu en 1903 1904 1905 et 1912.
Quant à l’Union des Jouteurs Cettois, elle initie le Championnat de la Coupe d’Or, un tournoi-défi qui oppose une équipe de trente jouteurs Cettois montée sur une barque, à une autre composée de trente régionaux, et comprenant deux épreuves : le prix de la barque, puis le titre de champion de la coupe.
Cette émulation stimulante bénéficie à une élévation du niveau de la joute régionale dans son ensemble. La pratique reste une épreuve de force qui fait ‘gémir’ les pavois et les cages thoraciques. On ne compte plus les rudes prouesses, les exploits inégalés, les records, les défis inimaginables, les championnats, les trophées de toutes sortes…
Cela a entrainé́ une engouement général pour les joutes, et l’on ne peut concevoir une fête de quartier, de rues, une inauguration sans joutes. A côté́ de ces valeureux champions, ces héros à la réputation « d’inébranlables », c’est toute une jeunesse admirative parfois pro- metteuse qui revêt elle aussi la tenue blanche, et grimpe en haut des « bigues » pour de « sérieux » ou de superbes plongeons.
La sportivisation des joutes est bel et bien en marche. Au printemps 1914 l’idée d’un nouveau challenge est lancée : un Championnat du Monde de joutes Cettoises, dénommé́ aussi Trophée de France, prévu pour les 25 et 26 juillet 1914. Fin juin un groupe de valeureux jouteurs et fins connaisseurs s’est mis au travail, avec François Encontre, Léon Molinier, Jacques Richard… Ils dévoilent, par voie de presse, son principe : « C’est par le sectionnement des jouteurs que l’on arrivera à assurer à nos joutes un intérêt inconnu à ce jour.
Tous les sports reposent non seulement sur la qualité des hommes qui y participent, mais encore leur taille et leur poids. Certes dans nos joutes, l’adresse le sang-froid et la présence d’esprit d’un jouteur moyen ont quelque fois raison d’un poids lourd, mai le fait est assez rare… Dans ce championnat cet inconvénient n’existe pas car les rencontres n’ont lieu qu’entre jouteurs de même catégorie : Dix jouteurs poids moyens de Cette s’opposeront à dix jouteurs moyens de la région, et dix jouteurs poids lourds de la région affronteront dix jouteurs poids lourds de Cette. Le champion des poids moyens disputera le finale avec le champion des lourds pour le titre de champion du monde » (ces catégories de poids ne seront adoptées par les institutions fédérales que bien des années après).
Plus la date approche, plus les inscriptions arrivent en mairie. Que des redoutables ! Pour Cette, celles des frères Aillaud dont Louis vient d’enlever brillamment le premier prix de Béziers, le 14 juillet, les Seguy, Rudel, Sauvaire… Pour la région, Fulcrand dit le « Cuirassier », Pouget d’Agde, Hugonnencq de Mèze… des puissants.
Le dimanche 26 juillet 1914, le championnat du monde des joutes Cettoises commence à 14 heures. Le jury est présidé par Antonin Roux et les barques sont barrées par Stanislas Brives et François Laplace. Sur chacune d’elles dix poids moyens et dix poids lourds qui se rencontrent dans l’ordre établi par le tirage au sort. Dès qu’un concurrent tombe un adversaire il est de la revanche.
Le tournoi se déroule par un temps superbe. La finale des poids moyens est Cettoise, elle met aux prises Louis Aillaud et Antoine Rey qui expédie son adversaire à l’eau. La finale des poids lourds appose Joseph Rudel à Charles Manconi. Ce dernier est vite éliminé́. Rey, poids moyens, et Joseph Rudel disputent la grande finale qui se termine par la victoire très rapide du Cettois Rudel.
Les détonations, saluant cette prestigieuse victoire, retentissent alors sur le canal noir de spectateurs. Pourtant déjà̀, dans un autre monde, moins serein, d’autres bombes meurtrières cette fois, ont éclaté́ : celles du long et assassin conflit de la Première Guerre Mondiale. Une semaine plus tard la guerre est déclarée. Le samedi suivant, 1er août, à 16 heures, tous les clochers de France sonnent le tocsin pour marquer l’ordre de mobilisation générale. Le lundi 3 août, les premiers appelés Cettois rejoignent Montpellier, centre de regroupement militaire.
Parmi les glorieux jouteurs de ce championnat du monde, ne reviennent pas de cet autre combat beaucoup plus sanglant et cruel :
– François Bénac incorporé au 96° régiment d’infanterie, mort entre le 6 et 31 mars 1915 au combats de Beauséjour,
– Louis Aillaud, appartenant au 1er régiment de zouaves, mort 1917 à l’âge de 33 ans. Pendant ces quatre années de guerre, d’autres Cettois jouteurs à la valeur confirmée, ou simples pratiquants laissèrent eux-aussi leur vie à la défense de la patrie. Les hautbois et tambours ne résonnèrent à leur mémoire qu’en 1919.
-II- Noms des jouteurs Cettois « Morts pour la France » (par Laurent Virenque)
Il y a cent ans plus de 6000 Cettois sont mobilisés dans les Armées et impliqués dans le Premier conflit Mondial.
1131 ne reverront jamais le « Mont Saint Clair ». Parmi les Héros de notre ville, il y a ceux qui avait déjà̀ ce statut, « plus pacifique », lors des tournois de joutes. Leurs noms sont gravés dans le marbre du tableau d’Honneur de mairie.
Ils étaient frères dans la vie (Auguste et Louis AILLAUD), frères dans la mort (Pierre ARNAUD et Jules CAPESTAN), ou simple- ment Frères d’armes, ils ont fait toutes les Batailles (Frontières, Marne, Flandres, Somme, Verdun, Chemin des Dames, Gallipoli).
Leurs noms doivent entrer au Panthéon des Jouteurs avec la reconnaissance éternelle des Sétois.
AILLAUD Auguste est né à Cette le 27/02/1886, fils de Théodore et de Massabiau Françoise. Il est mobilisé comme soldat début août 1914 au sein du 81° régiment d'infanterie de Montpellier. Il est tué à l'ennemi le 24 septembre 1914 à Beaumont en Woëvre (Meurthe et Moselle) au cours de la bataille des Frontière. Il est inhumé à Sète au Carré militaire Le Py rang 2 – 205. (n° 318 au tableau d'Honneur de la mairie). Il a participé au tournoi de la jeunesse en 1909. En 1913 il joute au tournoi régional de la St Louis.
AILLAUD Louis est né à Cette le 30/01/1881 fils de Théodore et de Massabiau Françoise. Il exerce la profession de tonnelier et réside 116 Grande rue Haute. En 1902 et 1903, il effectue son service militaire en Algérie et en région Saharienne. Il est mobili- sé le 1er aout 1914 en qualité́ de soldat au 24° bataillon des commis et ouvriers d’administration. Le 1er septembre 1917 il est affecté au 1er régiment de Zouaves. Le 19 septembre 1917 il est tué à l'ennemi (suite blessures de guerre) à Chattancourt près de la foret domaniale du Mort Homme (Meuse). Il est inhumé àSèteauCarrémilitaireLePy2–rang3- 206 (n° 470 au tableau d'Honneur de la mai- rie). Participe en poids moyen à la St Louis de 1905 à 1913.
ARNAUD Pierre est né à Cette le 31/12/1879 fils de Auguste et de Baxas Elisabeth. Il exerçait le profession de journalier et résidait 40 rue Pascal à Cette. Il effectue son service militaire et fait campagne en Tunisie en 1900 et 1901 au 4° Zouaves. Il est mobilisé en qualité́ de soldat au 163° régiment d'infanterie de Nice en septembre 1914. Il participe aux combats du col de la Chipotte (batailles des frontières), de l'Yser (Belgique) de l'Argonne, de la Champagne, de Verdun et de la Somme en 1916. Il est tué à l'ennemi le 03 septembre 1916 dans la Tranchée de Terline (Somme). (n° 361 au tableau d'Honneur de la mairie). Il combattait aux côtés de CAPESTAN Jules, disparu le même jour.
BENAC François né à Cette le 06/01/1889, fils de Michel et de Gatimel Adeline. Il vit à la pointe courte. Le 21 octob- re 1914, il rappelé et mobilisé au 81° Régiment d'infanterie de Montpellier. Le régiment est engagé dans la bataille des frontières puis en Belgique. Il est affecté en janvier 1915 au 96° régiment d'infanterie de Béziers. Il est tué 12 mars 1915 à Minaucourt les Mesnils lès Hurlus – Ferme de Beauséjour (Marne). Il est inhumé à Sète Carré militaire Le Py 2 -Rang 2 – 181. (n° 137 au tableau d'Honneur de la mai- rie). Participe au tournois de la St Louis de 1909 à 1912.
BRAVET Louis est né le 24/08/1892 à Cette fils de Pierre et de Boyer Hélène. Il réside à la cité Doumet. Il est employé de commerce. Il est appelé sous les drapeaux le 10 octobre 1913. Il est soldat 140° régiment d'infanterie de Grenoble. Dès le début du conflit, il est engagé dans la Bataille des frontières avec son régiment. Il est blessé et fait prisonnier de guerre. Il décède en cap- tivité le 09 octobre 1914 à Strasbourg. (n° 73 au tableau d'Honneur de la mairie). Il partici- pe au tournoi du dimanche de la St Louis en 1910.
BRIVES Stanislas est né à Cette le 15/07/1878 fils de Jean et de Martin Rose. Il est marin et réside 22 quai de la Ville. Fils aîné́ de veuve, il est inscrit maritime et dispensé du service militaire. Le 14 novembre 1914, il est versé dans la l'Armée de terre comme soldat au 122 régiment d'infanterie territoriale. Le 26 octobre 1915 il est affecté au 334° régiment d'infanterie, le régiment de réserve du 134° R.I de Mâcon. Il participe aux combats de l'Hartmannwillerkopf en Alsace en Champagne et au chemin des Dames. Il monte en ligne sur le plateau de Vauclerc et le plateau des Casemates (combats du 22 mai 1917). Lors des combats pour la prise de la Caverne du Dragon (Heurtebise- Aisne), il est blessé par éclats d'obus au dos et au mollet. Il décède le 26/06/1917 Courville dans la Marne (n° 442 au tableau d'Honneur de la mairie)
CAPESTAN Jules est né à Mèze le 16/10/1884, fils de Jean et de Brouzet Marguerite. Il est tonnelier et réside 40 rue Arago à Cette. Il est mobilisé en qualité de soldat au 163° régiment d'infanterie de Nice en septembre 1914. Il participe aux combats du col de la Chipotte (Batailles des frontières), de l'Yser (Belgique) de l'Argonne, de la Champagne, de Verdun et de la Somme en 1916. Il est tué à l'ennemi (disparu) le 03 septembre 1916 dans la Tranchée de Terline Somme. (n° 734 au tableau d'Honneur de la mairie). Il combattait aux côtés de ARNAUD, Pierre, tué le même jour. Il participe au tournoi du lundi de la St Louis en 1905, 1907 et 1910.
CAZES, François né à Cette le 27/09/1888 fils de Paul et de Grau Marie. Matelot, marié, il résidait 4 rue Villaret Joyeuse à Cette. Il est affecté au centre d’aviation maritime de Bizerte. Il décède des suites de la grippe le 01 février 1919 à Bizerte – Hôpital Maritime Principal – Sidi-Abdallah TUNISIE. Il est inhumé à Sète au carré militaire Le Py 19 rang 4 – 400. (n° 587 au tableau d'Honneur de la mairie)
GRANIER Louis est né à Cette le 27/04/1885 fils de Paul et de Marie Rouvier. Il résidait 8 quai de la ville. Il est incorporé comme caporal au 7° Régiment d'infanterie Coloniale de Bordeaux. Il participe à la bataille des frontières puis aux combats de la Marne. Le 20 septembre 1914 il disparait aux combats à Minaucourt le mesnil lès hurlus Marne. (n° 708 au tableau d'Honneur de la mairie). Il participe au tournoi local du dimanche de la St Louis en 1911.
LAPART Pierre est né à Cette le 29/11/1894, fils de François et de Pages Marguerite. Il est employé́ de commerce. Il est mobilisé en septembre 1914 et sert dans les 158° de Bruyères, 140° de Grenoble et 175° (division coloniale) régiment d'infanterie. Il est caporal. Le 13 septembre 1915, il est tué à l'en- nemi à Seddul Bahr Dardanelles TURQUIE. (n° 219 au tableau d'Honneur de la mairie)
PASCAL Toussaint, né à Cette le 04/04/1896, fis de Pierre et Roudière Eugénie. Il est journalier. Il est incorporé le 11 avril 1915 au 2° régiment de Zouaves de Marche. Il participe aux combats en Champagne. En mai 1916, son régiment, considéré comme l'un « des deux plus beaux régiments de France » (selon Nivelle), est engagé dans la région de Verdun. Il est mortellement blessé à Avocourt (Meuse) le 05 mai 1916. Il est inhumé au Carré militaire Le Py – 2 -Rang 1 Individuelle 175. (n° 316 au tableau d'Honneur de la mairie)
ROUGE Pierre né le 12/07/1890 à Cette, fils de Bertrand et de Jullian Marie Madeleine. Tonnelier il résidait 111 Grande rue Haute. Il est incorporé comme soldat au 81° R. d'Infanterie en 1911, il est tambour de 2ème classe. Rappelé́ le 8 août 1913, il dispa- raît le 14 août1914 au combat de Bisping Moselle au cours de la bataille des Frontières. (n° 107 au tableau d'Honneur de la mairie)
VIAN Pierre né le 04/10/1892 à Cette, fils de Charles et Antoinette André. Avant de faire son service national, il exerce la profession de portefaix et réside 158 grande rue haute. Il est mobilisé au 141° régiment d’infanterie le 2 août 1914 puis il est affecté au 2° régiment de Zouaves le 10 juin 1915. Comme PASCAL Toussaint, il participe aux combats en Champagne puis à Verdun en
1916. Sous les ordres de Nivelle, son régiment est engagé pour la reprise du fort de Vaux. En novembre 1917, Pierre est intoxiqué par les gaz. Il est réintègre son régiment pour être tué à l’ennemi au bois de Moreuil dans la somme le 8 août 1918.
VAILLE Louis né le 24/12/1883 à Cette, fils de Christophe et de Colombier Théotiste. Il est portefaix et réside Quartier du Garrigou Maison Rosny. Il est mobilisé le 1er octobre 1915. Il sert respectivement dans les régiments suivants : 116° d'artillerie lourde, 15 section des C.O.A, 115°, 110°, 106°, 85°, 81°,83° et 87° Régiments d'artillerie lourde jusqu'à la fin de la guerre. Louis Vaillé survie à la Grande Guerre. Il est dans un premier temps invalide à 30 pour cent. Son état de santé s'aggravera jusqu'à son décès à Sète le 7 avril 1932. Il est inhumé à Sète au Carré militaire Le Py. (n° 796 au tableau d'Honneur de la mairie).
Louis VAILLE est un survivant de la Grande Guerre. Il est le plus célèbre jouteur du XXème siècle. Son palmarès est inégalé. Il a accueilli en grande tenue de jouteur, à la gare de Cette, les dépouilles des jouteurs rapatriés pour être inhumés au cimetière Le Py.