Sète : installation du nouveau directeur interdépartemental de la police aux frontières de Montpellier
Au centre de rétention administrative de Sète, le jeudi 7 avril, Elisa Basso, directrice de Cabinet du préfet de l’Hérault, a présidé la cérémonie aux côtés de la contrôleuse générale Christine Nercessian, directrice zonale de la police aux frontières Sud.
Le commissaire divisionnaire Olivier Harguindeguy, fils de journaliste, a pris ses fonctions le 4 avril dernier. Il précise qu’il « est ravi de rejoindre la Police aux frontières. J’arrive de Fort-de-France où j’occupais d’autres fonctions. Je suis content de venir dans cette région que je connais un petit peu. » C’est au centre de rétention administrative de Sète que la cérémonie a eu lieu. Le commissaire a suivi un cursus universitaire à Toulouse et obtenu un DEA de sciences criminelles. Admis au concours externe de commissaire de police en 1994, il a commencé sa carrière professionnelle en 1997 comme adjoint au chef de service investigations recherches à la DDSP de Metz. Il a également œuvré aux renseignements généraux des Hauts-de-Seine, puis dans les Alpes-Maritimes à l’occasion de la préparation du sommet de l’OTAN.
Parcours intense dans les RG
Après 4 ans en tant que chef de service des RG de Cannes, il est promu chef de service départemental de l’information générale (le SDI) du Var. Pendant 5 ans, il va mettre en place cette restructuration des renseignements généraux transformés en Service d’information générale et est à la base de cette mise en place dans le département. En 2013, il est promu chef de service zonale du renseignement territorial de la zone sud à Marseille et assure la coordination des 21 SDRT, participe à la création de la section zonale de recherches et d’appuis, à la fermeture de lieux de culte … Il rejoint en 2018 la sécurité intérieure en tant que directeur territorial de la sécurité intérieure Antilles Guyane.
Son rôle à la police aux frontières
Le service interdépartemental de la Police aux frontières couvre 3 départements, l’Hérault, le Gard et la Lozère, compte deux centres de rétention administrative à Nîmes (128 places) et à Sète (28 places), un port, une BCF pour lutter contre l’immigration irrégulière sur le vecteur ferroviaire notamment, des SPAF territoriaux, une brigade mobile de recherche et une unité d’identification et d’éloignement.
Olivier Harguindeguy détaille ses fonctions « c’est une direction qui est un peu protéiforme dans le sens où elle est à la fois positionnée sur des fonctions judiciaires et administratives. C’est tout l’intérêt du spectre de la mission : le contrôle transfrontière, la fraude documentaire, le travail sur les migrants. » Le commissaire sait « qu’on attend beaucoup de nous sur l’immigration clandestine et illégale, mais ce n’est qu’une partie de nos missions. Nous avons également un gros travail en lien avec les préfectures sur les titres de séjour, les reconduites administratives. Le département de l’Hérault est pour nous stratégique, car nous sommes sur des nœuds de circulation de l’Italie, de l’Espagne, du Maghreb avec le port et notamment les récentes lignes turques ouvertes. »