Terminé, plus de paillotes sur la plage du Grand Travers à la Grande-Motte
Plages du Grand Travers, l’été 2024 sera marqué par la disparition des paillotes, ces établissements estivaux emblématiques, aux multiples soirées festives.
Cette décision fait suite à un long bras de fer juridique entre la municipalité, certains établissements concernés, et des associations de défense de l’environnement.
En décembre 2023, le tribunal administratif de Montpellier a annulé les permis de construire, attribués à titre précaire, pour trois paillotes : l’Effet Mer, la Voile Bleue, et la Paillote Bambou. La ville et les établissements avaient alors formulé une demande de « sursis à exécution » auprès de la Cour administrative d’appel de Toulouse, espérant maintenir les structures pour la saison estivale 2024, en attendant un examen plus approfondi de l’affaire. Cette requête a été rejetée, scellant le sort des paillotes pour l’été à venir.
Le maire de La Grande-Motte, Stéfan Rossignol, déplore le déplacement forcé des concessions vers des zones plus urbanisées, et s’inquiète des répercussions sur l’économie locale ainsi que sur la qualité de vie des habitants et des touristes. En effet, la municipalité, désormais privée de recours pour cette année, explore des solutions alternatives pour relocaliser les paillotes. L’affaire a donc vu son dernier développement avec le rejet de la demande de sursis par la Cour administrative d’appel le 11 avril 2024.
Les associations à l’origine de la contestation, dont l’Association Grande-Motte Environnement, justifient leur démarche par la nécessité de protéger les espaces naturels contre l’impact du montage et du démontage annuels des structures, qui, selon elles, portent atteinte à ces zones protégées, et pour la présidente AGME34, les 25 ans de présence des paillotes ne légitiment pas leur maintien : « ce n’est pas parce qu’on est là depuis « toujours » que ça devient légal […] ça n’a jamais fait changer la loi. »
Le Tribunal administratif de Montpellier s’est prononcé sur les permis de construire précaires accordés aux plages du Grand Travers.
— Stephan Rossignol (@S_Rossignol) December 22, 2023
Je tiens à exprimer mon désaccord à l’égard de cette décision. Nous interjetterons appel auprès de la Cour administrative d’appel de Toulouse. pic.twitter.com/x79jrCbZ87