People — Montpellier

Thibault Loucheux, dandy écrivain et journaliste

Thibault Loucheux, directeur du site Internet de culture et lifestyle snobinart.fr, également écrivain, signe un nouveau roman autobiographique bien de notre époque : "Le Nouveau Commerçant". Portrait-interview…

Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture ?

Thibault Loucheux : « J’ai commencé à vouloir être journaliste et à écrire à la fin du lycée. J’ai commencé un roman et fait des critiques de cinéma pour La Marseillaise, à Nîmes. Lors de mes études d’histoire, j’ai rédigé un livre sur le tournage des Mistons de François Truffaut, à Nîmes. Ce court-métrage a signé la première apparition à l’écran de Bernadette Lafont.

A Montpellier, durant mes études de cinéma à la faculté Paul-Valéry, j’ai écrit un livre sur Dario Argento. Ce n’est qu’à la fin de mes études que j’ai eu envie de faire un roman. Mon premier roman s’intitulait Mémoires d’un Mécontemporain. Comme mon roman Le Nouveau Commerçant, il mettait déjà en avant le personnage de Théodore Malinowski, avec l’évocation de son premier amour pour Marie, de ses études… Un livre plus fantastique est ensuite né : Le Regard vermeil du loup. Il s’agissait d’un hommage à Dario Argento, Stanley Kubrick (Shining).

Quelles sont vos références littéraires ?

Thibault Loucheux : « Parmi mes influences littéraires, il y a Frédéric Beigbeder, Nicolas Rey, Charles Baudelaire, et Oscar Wilde, mon écrivain préféré. Comme lui, j’aime le beau mot, les belles fringues. Comme Baudelaire, le narrateur teste ses limites et les dépasse. »

Racontez-nous votre vie d’écrivain…

Thibault Loucheux : « J’aime ma vie, car je fais ce que j’aime. J’écris des romans et des articles, je rencontre des gens. La lecture occupe une grande partie de la vie des écrivains. Pour ma part, je lis pas mal de romans contemporains, français surtout, de Frédéric Beigbeder, Nicolas Rey, Yann Moix, Michel Houellebecq. J’admire énormément le style unique de Houellebecq ; il va traverser les siècles, comme Maupassant. C’est le seul qui ait le niveau, selon moi. Je lis aussi des classiques. J’aime Simon Liberati, les livres de mes amis écrivains : Olivier Pince, Ulysse Terrasson, les auteurs du Prix Joseph… Mais l’écrivain est un commercial comme les autres. C’est le jeu des salons du livre. Il faut vendre ses livres, pas seulement les écrire. Les salons du livre ressemblent aux autres salons : on vend sa marchandise, on joue sur sa petit notoriété pour être lu… »

Vous organisez le Prix Joseph…

Thibault Loucheux : « Je l’ai créé en 2018 avec Jean-René Privat, le patron du Café Joseph, mon endroit préféré à Montpellier. Avant la Covid, j’y écrivais, j’y allais avec mes amis et mes amoureuses. Je ne connaissais pas d’autres écrivains à Montpellier. J’ai voulu créer une grande fête sympa de la littérature. J’ai contacté Jean-René Privat pour lui proposer de créer un prix littéraire au Café Joseph. Et nous sommes devenus amis… Le prix 2020 a été attribué à Fabrice Caro, mais, Covid oblige, nous n’avons pas pu créer d’événement physique, seulement sur Internet. C’est dommage car Fabrice Caro est très apprécié à Montpellier. Nous allons tout faire pour le fêter quand même. J’aimerais qu’il soit parrain de l’édition 2021, que l’on attribue les deux prix en 2021, et que ce soit une vraie fête. »

Vous avez aussi créé le site Snobinart.fr

Thibault Loucheux : « Je voulais intégrer le milieu du journalisme sans prétention, participer aux événements culturels, rencontrer des gens. J’ai donc créé Snobinart. Peter Avondo m’a contacté, nous nous sommes rencontrés et avons décidé de travailler ensemble. Après une parenthèse de six mois au magazine L’Artvues, j’ai repris Snobinart. Le site a ouvert en septembre 2020, et nous sommes satisfaits des visiteurs et des retours. Outre le site Internet, un magazine gratuit sortira début juillet. Il abordera la culture et l’art de vivre d’Avignon à Sète. Il s’agit d’une période très compliquée pour les rencontres ; la culture et le lifestyle sont des domaines très touchés par le Covid, mais les gens ont envie de prendre la parole. Nous serons toujours là pour la leur -donner. »

Quels sont vos projets ?

Thibault Loucheux : « J’ai commencé les toutes premières pages d’un roman. J’aimerais m’inspirer de la mort de Nathalie Wood, car son décès, assez exceptionnel, reste mystérieux : elle a été retrouvée noyée au large, en nuisette, après s’être trouvée sur un yacht avec Christopher Walken et le capitaine du bateau. Je placerai le roman sur la Côte d’Azur. J’écris aussi un livre sur le cinéma. Il pourrait par la suite y avoir d’autres romans plus éloignés de moi et plus proches du cinéma, de la littérature d’Edgar Allan Poe et de Stephen King. »

Retrouvez l’univers du roman “Le Nouveau Commerçant”, de Thibault Loucheux, en cliquant ICI.

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