Evasion — Montpellier Méditerranée Métropole

Top 7 des paradis verts de la métropole de Montpellier

Vibrante, la métropole de Montpellier est réputée pour son riche patrimoine historique et sa vie culturelle dynamique, mais elle abrite également des espaces propices à la promenade. Des édens pour les flamants, les ragondins et les hommes, qui se parcourent tout au long de l’année. Voici un tour d'horizon des sites naturels à visiter dans la métropole.

Jardin des plantes 

Fondé en 1593 par Pierre Richer de Belleval sous les ordres d’Henri IV, c’est le plus ancien jardin de France et un acteur majeur dans le développement de la botanique. Son histoire est marquée par des périodes de destruction et de renaissance. Dévasté lors du siège de Montpellier en 1622, il a été rapidement restauré. Depuis lors, de grands botanistes ont enrichi sa collection végétale. Aujourd’hui, propriété de l’État et géré par l’Université de Montpellier I, il continue d’émerveiller par sa beauté et sa diversité végétale. En 2022, il a été labellisé “Jardin remarquable” pour son intérêt culturel, historique et botanique.

Le Domaine de Méric

À seulement 3 km du centre animé de Montpellier, le domaine, de par ses traits et son charme naturel, semble avoir le pouvoir de suspendre le temps. C’est dans ce cadre enchanteur que le célèbre peintre Frédéric Bazille, l’un des précurseurs de l’impressionnisme, a puisé son inspiration pour plusieurs de ses œuvres. D’ailleurs, la magnifique bâtisse du XIXe siècle qui repose dans ces jardins s’invite sur certaines de ses toiles. Si la beauté n’a pas de saison, à Méric, c’est au printemps, période des coquelicots en fleur, que le domaine s’épanouit.

Le parc de Lunaret

C’est au nord de la ville que l’un des plus grands refuges de Montpellier s’étend. L’histoire du parc de Lunaret remonte à 1910, lorsqu’Henri de Lunaret, propriétaire du domaine de La Valette, lègue ses terres à la Ville de Montpellier. Suite au décès de sa sœur en 1939, la gestion du domaine est confiée à l’ENSAM. C’est en 1964, sous l’impulsion de François Doumenge et grâce à l’effort des Harkis, que le zoo ouvre ses portes. Désormais, le parc du Lunaret, c’est 80 hectares dominés par la flore et la faune. Un havre de paix qui sert de résidence au zoo du même nom. Grâce aux 11 km de sentiers découverte, il permet d’approcher près de 750 animaux, dont des rhinocéros, des girafes et des guépards, en accès libre et gratuit. 

Le Domaine de Restinclières

Situé à Prades-le-Lez, au nord de Montpellier, le Domaine départemental de Restinclières s’étend sur 240 hectares d’un écosystème préservé et diversifié. Forêts de chênes verts, étangs et marécages abritent une biodiversité exceptionnelle. Les sentiers bien entretenus permettent de découvrir cette richesse naturelle, dans une atmosphère apaisante. Le château de Restinclières, au cœur du domaine, surplombe un parterre à la française et domine du regard les garrigues environnantes. Ce site historique, autrefois détenu par des propriétaires innovants en agriculture et botanique, accueille depuis 1992 la Maison Départementale de l’environnement pour sensibiliser le public à la protection de la nature.

Domaine de Restinclieres ©E.Brendle/Hérault Tourisme
Domaine de Restinclieres ©E.Brendle/Hérault Tourisme

Le parc du Terral

Le domaine historique du Terral à Saint-Jean-de-Védas apparaît pour la première fois dans les registres dès le IXe siècle. À cette époque, il servait de résidence estivale aux évêques de Maguelone.  Depuis 1989, en partenariat avec diverses associations d’éducation à l’environnement, la municipalité a revitalisé ce parc historique. Un réseau d’irrigation moderne a été installé, les bambouseraies ont été restaurées, et un “jardin des senteurs” ainsi qu’un “jardin de pierre et d’eau” ont été aménagés près de la remise récemment rénovée. Aujourd’hui, son parc, son arboretum et sa flore servent de décor aux promenades et à quelques animations bucoliques.

Les Salines de Villeneuve-les-Maguelone

Les Salines s’étendent majestueusement sur 292 hectares le long des rives de l’étang de Vic, au cœur du prestigieux site Natura 2000 des étangs palavasiens. Canevas d’une histoire captivante, elles ont été exploitées dès le XIIe siècle par l’évêché de Maguelone. En 1890, la Compagnie des Salins du Midi obtient un bail de 100 ans pour en assurer l’exploitation. Cependant, en 1969, leur activité a pris fin, considérée comme trop petite et peu compétitive. Heureusement, grâce à l’acquisition du site par le Conservatoire du littoral en 1992, ces salines ont été préservées en tant qu’espace naturel protégé. Cet écosystème d’une rare beauté, constitué d’une mosaïque de milieux entre eau douce et eau salée, abrite depuis une multitude d’espèces remarquables.

Étang de Méjean

Il n’est pas facile à trouver, mais une fois qu’on le foule, on a dû mal à le quitter. Si l’étang de Méjean a gagné en popularité avec l’implantation de la Maison de la Nature, un pôle pédagogique consacré à la biodiversité languedocienne, le site protégé mérite qu’on s’y aventure. Et pour cause : perle de l’ensemble lagunaire méditerranéen, elle est le refuge des ragondins, des grenouilles et des oiseaux. En levant les yeux, il n’est pas rare d’apercevoir les cigognes qui ont fait de cet espace leur lieu de nidification. 

Etang de Méjean ©Louise Brahiti
Etang de Méjean ©Louise Brahiti
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