Top 7 des plus beaux points de vue de l’Hérault 

Oui, on commence par un classique. Car ce sommet a atteint un tel niveau de renommée qu’il est souvent considéré comme le joyau du département, son phare, alors qu’avec ses 658 mètres d’altitude, il est loin de le dominer. Mais si le pic Saint-Loup est devenu le symbole et le cœur battant de l’arrière-pays montpelliérain, c’est parce que la montée est accessible, le terroir emblématique et la vue… Ah, la vue ! De là-haut, on aperçoit les plaines du Languedoc, la vigne, la garrigue, et même la Méditerranée par temps clair.

Le massif du Caroux, c’est un paysage en dents de scie, avec des sommets, des vallées et des cours d’eau qui ont fait leur nid. Dans ce paradis du géologue, les panoramas sont légion. Alors comment choisir ? Simplement en se remémorant celui qui a le plus marqué nos esprits. Et c’est là que se dresse le pic de Naudech et ses 1 114 mètres. Perché au-dessus d’un véritable océan de roches, une immensité rocailleuse dont on a du mal à deviner la fin, on domine les crêtes déchiquetées du Caroux et les vallées sauvages du Haut-Languedoc, avec en bonus, par temps clair, les montagnes du mont Aigoual au nord-est.

On descend de quelques mètres et on part désormais du côté des gorges de l’Hérault, un autre territoire à la nature caractéristique. Tel un tableau impressionniste peint par un artiste à la palette nourrie, ce paysage est un mélange de contrastes, de formes, de couleurs, qui lui donne toute sa dimension. Pour admirer ce décor à faire jalouser Mars, le mieux est encore de grimper les 1 099 mètres du mont Liausson. Au sommet, la vue plonge sur les roches rouges des ruffes, le vert des vallées et le jaune des genêts en fleurs.

Aller à Saint-Guilhem-le-Désert est devenu une sortie incontournable pour bon nombre d’Héraultais et de touristes qui aiment l’idée de sillonner une véritable carte postale, restée dans son jus. Ce qu’ils savent moins, c’est qu’au-dessus d’eux, sur les sentiers suspendus entre ciel et terre qui dominent le village, les marcheurs bien renseignés partent pour des aventures de plusieurs heures qui méritent le détour, et le tour ! Ils s’aventurent d’abord sur le sentier des Fenestrettes, construit au XVIIIe siècle, un coup de maître des moines. Suspendu au-dessus du vide, il dévoile une vue exceptionnelle sur le cirque de l’Infernet, la quête du jour. Le meilleur spot : le belvédère Max Nègre.

Moins connu que son voisin du Caroux, le massif de la Séranne est une aventure qui doit se vivre pleinement, équipé de bonnes chaussures et de bons yeux. C’est l’écrin de roche de l’étonnante et marquante cité cathare de Minerve, qui vit nichée là, à quelques mètres d’altitude. Si la première recommandation est évidemment d’arpenter ses ruelles d’un autre temps, d’écouter son histoire, de visiter son patrimoine, la seconde, qui talonne, est de parcourir ses espaces classés Natura 2000. Pour avoir une idée de la valeur de ce bijou, il faudra sortir quelques gouttes de sueur et monter le col de la Pujade. Si ce balcon naturel a eu la gentillesse de se limiter à 890 mètres, le vent et l’eau, architectes, ont taillé une canine un peu cruelle.

Dans la famille du massif du Caroux, on demande… le mont Caroux. Oui, les Héraultais n’ont pas toujours fait dans l’originalité ! Point culminant du massif auquel il a donné son nom, avec ses 1 093 mètres d’altitude, c’est le vieux sage qui surveille la vallée. Paradis des amateurs de panoramas qui ont de bonnes jambes et un pied sûr, ce relief escarpé accueille ceux qui ont eu l’ambition de le dompter et réussit, en retour, à offrir une vue grandiose sur les crêtes rocheuses, les forêts luxuriantes et les vallées profondes. Les jours de grand beau temps, le regard se perd jusqu’à la Méditerranée.

C’est le petitou de la sélection. Avec ses 480 mètres, le pic de Vissou est la montagne qui n’intimide personne et séduit tout le monde. Facilement accessible, son sentier serpente à travers les vignobles de Cabrières, s’élève dans la garrigue parfumée et atteint finalement les imposantes falaises du pic. Et même s’il faut toujours regarder où l’on met les pieds, on ne sait plus où donner de la tête, car quelques curiosités géologiques comme la terrasse de l’Estabel sont nées sur ce chemin.