Toulouse : le "cannibale des Pyrénées" s’évade, une dame de 72 ans attaquée
Interné en hôpital psychiatrique depuis 2013 pour avoir tué et mangé les organes d’un homme de 90 ans, Jérémy Rimbaud, surnommé le "cannibale des Pyrénées", s’est échappé de l’établissement où il était retenu.
La fuite du patient a duré plusieurs heures, période au cours de laquelle il a fait au moins une nouvelle victime, une septuagénaire qui promenait son chien. Sauvée par un voisin armé d’une carabine à air comprimé, elle s’en est fort heureusement sortie avec des blessures sans gravité.
Interné dans une unité fermée pour malades difficiles
L’affaire du “cannibale de Nouilhan” ou du “cannibale des Pyrénées” avait fait le tour des médias en 2013. Après cinq jours de vagabondage, Jérémy Rimbaud avait agressé un homme de 90 ans dans les Hautes-Pyrénées. Après l’avoir tué, l’ancien militaire avait prélevé plusieurs organes sur le corps de l’homme. Il avait ensuite mangé le cœur et la langue de la victime en les accompagnant de haricots tarbais.
Diagnostiqué avec une forme très aiguë de schizophrénie et un syndrome de stress post-traumatique, il a été déclaré irresponsable pénalement lors de son procès et interné en hôpital psychiatrique, dans l’unité fermée pour malades difficiles de Cadillac. Déplacé à l’hôpital Marchant de Toulouse pour une courte période, Jérémy Rimbaud aurait profité d’un moment d’inattention du personnel soignant pour s’échapper ce mercredi.
Une septuagénaire agressée
Les soignants de l’hôpital psychologique et les autorités se sont mobilisés en urgence pour mettre la main sur le patient, jugé “dangereux”.
Quelques heures plus tard, les policiers de la brigade anti-criminalité du commissariat de Toulouse ont reçu le signalement d’un homme correspondant à sa description. Le patient fugueur venait d’agresser une dame de 72 ans avec un manche à balai dans le quartier des Chalets, à Toulouse.
Interpellé à 7 kilomètres de l’hôpital, il est aujourd’hui de nouveau interné à l’hôpital de Marchant. Une enquête est en cours pour déterminer si l’homme a fait d’autres victimes au cours de sa fuite.