Vendargues : les projets du maire Guy Lauret concernant la sécurité, les travaux, les détecteurs de CO2 dans les écoles…
Ancien premier adjoint, Guy Lauret est le maire de Vendargues depuis le 15 mars 2020. Il évoque pour nos lecteurs ses projets pour 2022 et les années à venir et dresse un bilan de ses réalisations depuis le début de son mandat. Interview…
La vidéoprotection fait partie de vos priorités de 2022…
Guy Lauret : « Nous terminons en effet le projet de vidéoprotection. On a commencé à y travailler l’an dernier. Les phases d’études d’implantation avec la gendarmerie sont terminées. L’idée de base est que certains bâtiments et services doivent être mis sous vidéoprotection, mais nous irons plus loin que ça : nous voulons qu’il y ait des caméras à toutes les entrées et sorties de la commune. En cas de cambriolage ou d’accident, par exemple, cela permettra de remonter le fil de l’événement. Cela n’empêchera pas l’événement, mais cela aidera à retrouver son auteur. Cette installation enverra un signe fort aux personnes mal intentionnées. 45 caméras seront installées d’ici la fin de l’année 2022 dans tout le village. Cela a été un beau projet collectif. Nous allons en installer aux entrées et sorties de la zone d’activités, qui vont être financées par la Métropole et que nous gérerons, et à l’entrée de la zone Via Domitia côté Vendargues (il y en a déjà côté Castries). Cela représente environ 400 000 euros d’investissement. Nous avons travaillé en parfaite intelligence avec les services de la Métropole pour que la plupart d’entre elles soient fibrées, dans le cadre des travaux réalisés par la Métropole pour desservir en fibre les bâtiments communaux, fin 2021 et 2022. »
Côté insécurité, quels sont les problèmes principaux à Vendargues ?
Guy Lauret : « Pour moi le problème essentiel est la vitesse. C’est une horreur. Les gens passent par Vendargues pour éviter les embouteillages sur la 113, mais ne ralentissent pas. Nous avons passé le village en zone 30 km/h. Nous multiplions les contrôles jumelles avec verbalisation quand c’est nécessaire. Nous avons déjà aménagé certaines rues pour réduire la vitesse. Nous allons continuer ce programme dans les mois à venir dans des endroits ciblés où les gens roulent trop vite : nous poserons des ralentisseurs, des chicanes, des plateaux traversants. Pour nous, la sécurité des piétons est importante.
Côté incivilités, le problème des déjections canines sur les trottoirs a été réduit par l’installation de toutounettes. Et il y a aussi des cambriolages, comme dans toutes les communes du secteur, ainsi que nous le confirme la gendarmerie. »
Hormis la vidéoprotection, quels sont vos autres gros projets pour 2022 ?
Guy Lauret : « On espère la sortie de la pandémie. Il va falloir apprendre à vivre avec elle. J’espère que l’on va pouvoir avancer. Nous allons travailler sur tous les dossiers, que ce soient ceux concernant les manifestations, la fête, le carnaval…
Côté gros projets, l’agrandissement du service jeunesse va enfin débuter, avant l’été 2022. Il nécessite 750 000 euros d’investissement. Au niveau du complexe sportif, un des courts de tennis va être rénové. Comme Vendargues est dynamique et que nous accompagnons les associations, elles ont besoin de beaucoup de créneaux. Puisque nous ne pouvons pas agrandir le complexe sportif, situé en plein centre-ville, nous allons optimiser les espaces existants. Le terrain de tambourin sera couvert en synthétique. Cela va nous permettre de faire une piste digne de ce nom pour le club d’athlétisme (qui regroupe une centaine de jeunes) et de dégager des créneaux pour le club de foot et le club de rugby. Et le tambourin pourra continuer à être pratiqué.
L’entrée du stade sera refaite, mieux signalée, et des aménagements à la fois sportifs et ludiques seront installés par le service des sports. Nous allons continuer à installer des agrès en libre accès cette fois aux abords des arènes, après les premiers positionnés rue de la Cadoule.
Nous allons terminer le déplacement sécurisé jusqu’à l’espace de la Cadoule, installer des feux de signalisation pour que les habitants puissent traverser en toute sécurité. Nous allons sécuriser l’accès à l’Eden par des feux tricolores.
Nous procéderons à des travaux dans les écoles, à des remises à niveau de bâtiments.
A la fin du premier trimestre 2022 sera livrée une étude globale de rénovation du centre-ville autour de ces 4 piliers qui font l’identité de Vendargues : la mairie, l’église, l’ancienne bibliothèque et la maison Serre. Une étude de rénovation de la maison Serre sera également lancée, car nous devons entretenir notre patrimoine.
Je proposerai au conseil municipal de voter un fonds de compensation pour la Métropole, afin que l’on puisse augmenter le nombre de reprise des voiries de Vendargues. “
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Que pensez-vous de la desserte prochaine de Vendargues par le Bustram ?
Guy Lauret : « Vendargues sera desservi par le Bustram en 2024-2025. Nous nous en réjouissons. Avec mon prédécesseur Pierre Dudieuzère nous nous sommes battus depuis une dizaine d’années pour cela, à grand renfort de pétitions et de page FaceBook. Les résultats nous ont confortés en ce sens. Alors qu’il semblait toujours y avoir des complications, des oppositions techniques ou financières, nous voyons enfin la fin du tunnel grâce à la dynamique impulsée par le président de la Métropole. Une réunion de concertation sur la ligne 1 est prévue début avril 2022.
C’est un projet bienvenu quand on connaît la situation de Vendargues : le matin, il y a des bouchons interminables rassemblant des automobilistes qui viennent du Lien, qui arrivent de l’est de la métropole. Avec les bustrams, on a l’espoir que les gens se gareront dans les parkings dédiés, les utiliseront, ce qui réduira d’autant la pollution. Ce sera un plus au niveau social car cela permettra aux seniors non motorisés et aux jeunes de se déplacer pour se distraire, se cultiver, étudier, aller chez le médecin, trouver un emploi… C’est un projet en lequel nous croyons énormément depuis longtemps. »
Quelles réalisations avez-vous menées depuis votre arrivée à la mairie en 2020 ?
Guy Lauret : « Je citerai les panneaux photovoltaïques sur le parking de L’Eden, l’extension de l’école maternelle La Ribambelle, l’extension de la cantine de l’école Cosso…
Sans oublier la bibliothèque municipale Jean d’Ormesson : 600 mètres carrés dévolus à la culture, à l’enrichissement personnel pour un coût global de 1,3 million d’euros et pour laquelle nous avons reçu des aides de l’Etat, de la Région Occitanie, du Département de l’Hérault, de la Métropole de Montpellier et de l’aménageur pour un total de plus de 800 000 euros, ce qui en dit long sur l’intérêt de l’infrastructure ! Ce projet était nécessaire car la bibliothèque historique était située en centre-ville, ce qui créait des problématiques pour s’y rendre et pour trouver des places de stationnement. Nos prédécesseurs ont eu l’idée extraordinaire de la penser au milieu des écoles, avec un très grand parking devant. Les enfants peuvent y aller en toute sécurité.
Durant ce mandat, nous allons essayer de proposer encore plus d’accompagnement culturel aux habitants de Vendargues, en lien étroit avec Métropole. C’est pourquoi en septembre 2021 j’ai signé la convention à l’éducation culturelle, qui va nous permettre d’accompagner les jeunes jusqu’à 25 ans pour leur faire découvrir à Montpellier des lieux, des artistes, des œuvres artistiques ou musicales, pour parfaire leur éducation culturelle… »
Comment Vendargues a-t-elle traversé la pandémie l’an dernier ? Et où en êtes-vous ?
Guy Lauret : « 2021 a été une année très compliquée, avec des hauts et des bas, suivant les vagues de la pandémie. Il a fallu s’adapter et encore plus d’écoute, de disponibilité et d’esprit d’innovation. Dans les écoles, on a multiplié le passage des employés municipaux pour désinfecter les locaux, nous avons organisé les flux pour éviter les brassages.
Pour les écoles, nous allons prochainement recevoir des détecteurs de CO2, qui répondent à 2 enjeux : la protection des enfants et des enseignants dans les salles de classes, et la limitation des dépenses d’énergie dues à l’ouverture des fenêtres même en plein hiver pour éviter les contaminations. La municipalité a la compétence pour l’acquisition des détecteurs de CO2, avec une participation de l’Etat. Cela représente un budget de 100 euros par salle de classe, sachant qu’il y a 24 salles de classe et pour les salles ALSH de la commune.
On a souhaité accompagner également les associations, car même si tous les événements étaient annulés, les associations devaient encore payer les moniteurs, les professeurs. Nous avons donc versé quasiment la même enveloppe de subventions pour répondre à la crise et que ces salaires soient payés.
Nous avons préparé méticuleusement chaque événement pour n’en manquer aucun. Malheureusement, notre fête locale qui devait se tenir sur sept jours, a dû être interrompue du fait de la mise en place du pass sanitaire. Elle s’est donc tenue sur quatre jours, du samedi au mardi.
Toutes les manifestations prévues pour les fêtes de fin d’année 2021 ont été maintenues, en les accompagnant de distribution de masques et de contrôles importants. Nous avons même été félicités par la gendarmerie. La période des fêtes de fin d’année est sacrée. En 2020, on n’avait pu maintenir que le passage du père Noël en calèche.
Nous avons dû nous adapter à la crise. A Vendargues, les enfants se rendent à l’école en calèche. Ça n’a plus été possible pendant un moment ; les chevaux ne sortaient plus, on voulait les remettre en service en septembre de manière classique. La crise est repassée par là et l’obligation du masque pour les enfants de 6 ans et plus est entrée en vigueur. Nous avons réservé la calèche aux enfants masqués à partir de 6 ans avec distribution de gel hydroalcoolique. Dans le nouveau quartier l’Eden, 2 arrêts de la calèche ont été mis en place. Ça a un coût, mais c’est un choix de la municipalité.”
Je ne pense que du bien ce projet, mais, car il y a toujours un mais, je reviens au quartier de Pompidou. Concernant le virage qui se trouve à l’entrée de la rue Jacques Yves Cousteau, il faut faire quelque chose avant qu’un drame se produise : voiture mal garée, voiture roulant à des vitesses excessives. Soit des dos d’âne soit des verbalisations, qu’importe, mais il faut trouver une solution.
Je vous remercie