[VIDEO] Castelnau-le-Lez : sortie royale pour le jeu “Prince of Persia : The Lost Crown”, dernier-né du studio Ubisoft Montpellier

“Ce qui se passe ici est vraiment quelque chose d’historique, ça fait 30 ans qu’on innove et qu’on crée, lance Ysvan Tajné, directeur général d’Ubisoft Montpellier. On est un studio qui a développé des marques iconiques au rayonnement international, tels que Rayman, Beyond Good and Evil, King Kong, Les Lapins Crétins, Valiant Arts, et aujourd’hui Prince of Persia.”

Et oui, COCORICO ! Non seulement la nouvelle production de la saga est française, mais c’est à Castelnau-le-Lez, à quelques mètres du quartier Millénaire et donc de Montpellier, qu’elle a été entièrement façonnée pendant quatre ans.

Le nouveau chapitre, “The Lost Crown,” ravive une saga née en 1989 avec la trilogie des Sables du Temps. “On est désormais en 2024, et si nous avions à coeur de rendre hommage au premier jeu, de respecter l’ADN qui procurait des émotions aux joueurs de l’époque, nous voulions aussi moderniser la marque”, poursuit Abdelhak Elguess, producteur du projet. Le résultat : une aventure épique qui se déroule dans la légendaire Perse et offre une diversité d’environnements à explorer. “C’est ce qu’on appelle dans notre jargon un ‘action-adventure-platformer’, c’est-à-dire que les joueurs vivront une histoire riche avec des rebondissements, des créatures fantastiques, et un système de combat exceptionnel”, explique-t-il.

Le protagoniste “Sargon”, un jeune guerrier membre des Immortels, évolue au fil de l’aventure, marquant une première dans la franchise, qui s’attachait autrefois à suivre le prince de Perse. Dans cet opus, la mission des joueurs et du héros sera de lui venir en aide… Poussé par l’envie de renouveler l’image de la saga, le studio Ubisoft Montpellier a décidé d’oublier la 3D et de proposer un jeu en vue latérale 2.5D qui reprend les codes du genre “Metroidvania”, soit un fin mélange de 3D et de 2D qui permet de mieux profiter de cette aventure, caractérisée par une exploration non linéaire et des capacités déverrouillables qui permettent l’accès à de nouvelles zones.

La trame narrative se déroule au Mont Qaf, un lieu mystique devenu dangereux. “Le Qaf, c’est un lieu issu de la mythologie perse, nous lui avons ajouté une histoire, celle de la Citadelle de la Connaissance, une lieu qui rayonnait autrefois et qui est devenu maudit pour une raison mystérieuse…”, glisse le directeur narration et animation Jacques Exertier.

La direction artistique, guidée par Jean-Christophe Alessandri, puise dans la culture perse, avec une modernisation subtile, poussée par la culture pop et encouragée par le multiculturalisme de l’équipe : “Nous puisons dans notre propre culture, dans nos références, que ce soit les comics, les animés ou encore le street-art, pour arriver à des formes et à des couleurs qui vont servir à souligner les mouvements et les exploits. On voulait vraiment que tous les corps de métiers artistiques, de l’animation aux effets spéciaux, aillent dans ce sens, qu’on aboutisse à un mariage entre les éléments antiques et des choses beaucoup plus modernes”. 

Rendez-vous le 18 janvier 2024 pour la sortie officielle du jeu, prévu sur Windows, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch et Amazon Luna.