Santé — France

[VIDEO] Damp January : l'alternative allégée du Dry January

Le Dry January sonne le retour d’une abstinence choisie, qui doit permettre d’améliorer sa santé par une pause d’alcool, le temps du mois de janvier. Pourtant, face aux difficultés à résister aux afterwork entre collègues, il n’est pas question de vivre ce challenge en punition. Cousin du Dry January, le Damp January offre une alternative santé moins difficile à avaler…

Du Dry January…

Le Dry January se traduit littéralement par “Janvier sec”, comprendre mois sans alcool. Il s’agit d’un défi apparu en 2014 au Royaume-Uni, lancé comme une campagne de santé publique. En quelques années, la compétition s’est étendue outre-mer, jusqu’en France, notamment grâce aux réseaux sociaux. Le site francophone de Dry January résume le principe : “la règle du défi de janvier est simple : ne pas boire d’alcool à partir du l’heure de lever le 1er janvier, jusqu’à la fin du mois… et c’est tout !”

Et pour ceux qui iront jusqu’au bout, les bienfaits sont nombreux. Dans une enquête de l’Université de Sussex de 2019, 88 % des plus de 800 participants ont dépensé moins d’argent, 70 % ont ressenti une amélioration globale de leur santé. 58% encore ont perdu du poids…

En 2020, la première campagne officielle de Dry January a été lancée en France. En 2022, le gouvernement en a même fait un hashtag #LeDéfiDeJanvier, pour inciter les Français à participer. Cette année-là, 16 000 Français se sont inscrits sur la plateforme du challenge. Globalement, près de 35 % des Français se disaient prêts à y participer.

…au Damp January

Au-delà de cette réussite partielle, le défi reste imbuvable pour certains. D’après une enquête Ifop de décembre 2022, 34 % des Français ne voit aucune raison d’y participer. Pour les participants engagés, c’est avant tout une question de santé, citée comme premier critère de motivation par 25 % des interrogés.

Et les jeunes ne sont pas les plus récalcitrants. Au contraire, la moitié des 18-24 ans sont prêts à se lancer dans le défi. Dans cette tranche d’âge, ils sont 69 % à boire au moins une fois par mois, contre 72 % tous âges confondus.

L’enquête met aussi en avant que 12 % seraient favorables à un “Dry January allégé”. Et cette pratique a un nom : le Damp January. Dans cette version plus souple du Dry January, la consommation est réduite mais pas supprimée. On peut par exemple réintroduire des boissons alcoolisées lors d’occasions festives. De manière générale, cette alternative permet de repenser sa consommation d’alcool sur du plus long terme, au-delà du seul mois de janvier. La version anglophone du “boire avec modération”, n’aura jamais fait autant sens, alors que 12 % des Français ont une consommation d’alcool excessive au regard des repères de consommation.

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