[VIDEO] Européennes : Guillaume Lacroix, le candidat de l’Europe des territoires : « la vraie gauche, c’est nous ! »

Trois décennies que le PRG n’était pas parti comme tête de liste pour les élections européennes. Dans l’Hérault, Guillaume Lacroix a rencontré des enseignants-chercheurs d’un laboratoire agronomique, il a déjeuné avec les militants et les sympathisants, mais surtout il est allé à la rencontre des vignerons de la cave coopérative de Nissan-lès-Enserune.

« Un rassemblement inédit de centre gauche garanti 100% sans NUPES et réunissant 7 formations » c’est ainsi que Jacques Burguière colistier présente @ETE2024, la liste Europe Territoires Écologie. Qui sont ces sept samouraïs qui vont sauver les territoires ? La locomotive, c’est le Parti Radical de Gauche celui qui défend « une Europe qui nous protège » et qui se définit comme le centre gauche. Les wagons bien accrochés derrière sont : Volt France version française du mouvement européen qui veut construire « un futur made in Europe »; Régions et Peuples solidaires (R&PS), le parti qui fédère les organisations régionalistes, à l’échelle de l’Hexagone ; Les Sociaux-démocrates réformateurs, un collectif réformateur (CSDR); Le Mouvement des Progressistes qui s’engage pour une alternative écolo, sociale et solidaire; Le Mouvement des citoyens, un parti politique républicain social-démocrate et L’Avenir n’attend pas qui veut changer la façon dont se prennent les décisions politiques. Un sacré convoi qui compte bien embarquer un maximum de voyageurs, direction : centre gauche.

Alors ! Question à Guillaume Lacroix : votre candidature est-elle une candidature qui ajoute de la division ou qui ajoute de l’union à la gauche ? Avec sept formations politiques sur sa liste, Guillaume Lacroix se décrit ainsi : «  quand on est la vraie gauche, celle qui n’a pas varié sur la République, sur la laïcité, sur l’universalisme, quand on est la gauche qui a les pieds dans la glaise et qui s’occupe vraiment des gens, quand on est la gauche qui veut parler à la France qui doute, qui la comprend parfois, mais qui veut lui apporter des réponses positives, pas l’extrémisme. Oui, je crois qu’on a intérêt à nous rejoindre, parce que la vraie gauche, c’est nous ! » 

Et pour ce qui est de la division ? « La division de la gauche, je la laisse à ceux qui ont fait croire à l’union dans la Nupes et qui aujourd’hui s’entretuent sous les yeux médusés de tous ceux qui voudraient encore croire à la gauche,» lâche le candidat aux élections européennes qui a su s’entourer. En deuxième position sur la liste, on retrouve Lydie Massard, eurodéputée sortante qui siège au Parlement européen depuis septembre dernier. Elle avait succédé à Yannick Jadot, devenu sénateur. 

Guillaume Lacroix avance des propositions concrètes pour lutter contre la précarité. « Nous pensons que l’Europe sociale doit se décliner de manière pragmatique », explique-t-il, écartant l’idée d’un salaire minimum européen en raison des disparités économiques. Sa priorité, mettre en place une banque du micro-crédit pour faciliter l’accès au financement de ceux qui en ont un besoin urgent. Autre axe de cette mesure majeure pour une politique de lutte contre la grande précarité, l’instauration d’un revenu de base européen, financé notamment par la lutte contre la fraude à la TVA, c’est-à-dire 50 milliards d’euros.

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Les « petites » listes, trop souvent rendues invisibles, ont parfois de grands programmes. Et ces programmes qui passent inaperçus à cause, entre autres, de la réglementation actuelle de l’Arcom, peuvent se retrouver aspirés et régurgités par les vedettes du PAF. C’est ce qui semble être arrivé à Guillaume Lacroix avec Marine Le Pen. Le président du PRG note : « elle reprend exactement les éléments de langage et la proposition d’Europe Territoires Écologie, d’un Airbus du médicament que nous portons depuis des semaines. » Et avec humour, il lance : « Marine Le Pen, si elle veut voter pour nous, elle est la bienvenue. »