[VIDEO] Frontignan : Les riverains reçoivent une notification d'alerte tsunami
Hier, vendredi 13 octobre, la Préfecture de l'Hérault en collaboration avec la Ville de Frontignan la Peyrade, le SDIS 34, la DDSP 34, l'Université d'Avignon et le Cenalt, ont organisé une simulation d'alerte tsunami à Frontignan Plage.
Il était environ 15 heures, vendredi 13 octobre, lorsque les téléphones des personnes présentes sur le littoral de la commune de Frontignan ont retenti d’une seule et même sonnerie. Sur la plage, deux classes de troisième du collège Les deux pins, soit une cinquantaine d’adolescents, et quelques baigneurs. Eux et tous les autres présents sur une zone de 7 km viennent d’être informés d’un “Exercice alerte tsunami en mer Méditerranée”. Coordonnée par la préfecture de l’Hérault, le but de cet exercice est de tester, pour la première fois sur le département, le dispositif Fr-Alert et de voir comment répond la population.
Johnny Douvinet est professeur en géographie à l’université d’Avignon et accompagne depuis deux ans les autorités dans le lancement de Fr-Alert. “Qu’il s’agisse d’un exercice ou dans des conditions réelles, la préfecture définit une zone d’envoi et les opérateurs ont pour obligation de diffuser dans cette zone, explique-t-il. La notification est envoyée avec des ondes radio, donc même téléphone éteint tout le monde devrait la recevoir à condition d’être équipé d’un téléphone en 4 ou 5G et d’avoir mis à jour son système d’exploitation.”
A Frontignan, le but était également de tester la réaction de la population. “Il s’agit de voir, notamment grâce aux drones des pompiers, si les gens s’orientent bien et vers quelles zones ils vont, explique le maire Michel Arrouy. Nous avons mis en place une signalétique pour indiquer l’emplacement d’une zone refuge.” Car, en cas d’alerte réelle, si le tsunami arrivait de la faille nord-algérienne, ce qui est le scénario le plus probable envisagé par les experts du CENALT, il faudrait environ 1h30 pour qu’un vague d’un à 2 mètres atteigne la côte. Les zones refuges doivent donc se trouver à 200 mètres du rivage.
“Le but est de rappeler qu’il y a un risque tsunami sur le littoral et de sensibiliser la population, précise Guillaume Raymond, sous-préfet de l’Hérault. Les objectifs sont atteint. Environ 80% des gens ont reçu le message.”
Interviews vidéo de Guillaume Raymond, sous-préfet de l’Hérault, Michel Arrouy, maire de Frontignan et Johnny Douvinet, professeur en géographie à l’université d’Avignon
Bonjour,
J’habite à 30 mètres de la plage vers le quartier de la Bergerie et ce jour là, je n’ai reçu aucun message, ni entendu aucune sirène. Je suis pourtant inscris sur le site d’alerte de la mairie. Cherchez l’erreur !!!!!
On est bcp à avoir la 5g et on n a pas reçu le message d alerte alors que je suis inscrite sur l alerte général de la ville de Frontignan. Beaucoup de personnes ayant des iPhone ça a fonctionné. A voir le problème.