[VIDEO] Montpellier : "Il faut que l'autoritarisme des minorités cesse de s'imposer à la majorité du peuple", Serge Ragazzacci, Secrétaire général de la CGT 34

L’occasion de réaffirmer les enjeux du combat social : pouvoir d’achat, services publics, égalité homme-femme et réforme des retraites.

L’intersyndicale soutient la revalorisation du pouvoir d’achat : “nous poursuivons partout des mobilisations pour l’augmentation générale des salaires et du reste à vivre, dans le but de nous protéger tout au long de notre vie”, indique Serge Ragazzacci, secrétaire général de la CGT 34.

Un objectif qui passe avant tout par une négociation :“la CGT revendique l’indexation des salaires sur les prix et l’ouverture de négociations dans l’ensemble des entreprises, des branches et de la fonction publique. C’est ce que nous porterons à la prochaine conférence prévue dans quelques jours” rappelle le premier secrétaire.

Serge Ragazzacci, au nom du mouvement, déplore aussi “de nouvelles politiques d’austérité qui abiment nos services publics, notre industrie”, citant différents acteurs des filières en tension : “Hôpitaux, petite enfance, aide à domicile, travail social, écoles, enseignement supérieur, recherche”. Le collectif de médecins libéraux, Resist 34, était aussi présent au rassemblement.

La solution face à ces difficultés ? “des investissements massifs dans les services publics de proximité et de qualité, privilégiant l’accueil physique des usagers”.

La manifestation portait aussi le combat de l’égalité hommes-femmes : “malgré l’affichage de l’égalité homme-femme comme une des grandes causes nationales, les femmes sont toujours payées 25% de moins que les hommes. Il faut une revalorisation des métiers à prédominance féminine et la pénalisation des employeurs qui discriminent !”, scande Serge Ragazzacci.

Face à une réforme des retraites “injuste, brutale, injustifiée” depuis son entrée en vigueur au 1er septembre, la CGT continue sa mobilisation pour “une retraite à 60 ans et avant pour les travaux pénibles, ainsi que la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite”, rappelant que d’autres possibilités existent. “Chaque année 200 milliards d’euros d’aides publiques fiscales et sociales sont données sont données aux entreprises sans aucun contrôle, sans contrepartie” fait savoir la CGT.

La revendication principale est ainsi affirmée : “nous voulons vivre dignement de notre travail […] avec des budgets au service de l’intérêt général, pas de l’intérêt particulier”, avant de conclure,”nous allons poursuivre une mobilisation pour le progrès et la justice sociale. La CGT va continuer à exiger un changement profond de régime politique pour que l’autoritarisme des minorités cesse de s’imposer à la majorité du peuple. C’est le sens de notre engagement. Au service du monde du travail, au service d’une société de paix et de justice sociale”.