[VIDEO] Montpellier : opération de police contre les atteintes sexistes dans les transports
Ce 28 novembre, une opération de contrôle contre les atteintes sexistes était organisée dans et autour des transports près de la gare de Montpellier. Préfet, maire, police nationale et municipale mais aussi Sureté de la SNCF étaient présents pour affirmer leur engagement pour la sécurité des femmes sur l'espace public.
Ce 28 novembre, le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, la directrice départementale de la sécurité publique (DDSP), Marjorie Ghizoli, le maire de Montpellier Michaël Delafosse mais aussi la police nationale, la police municipale, le Parquet, la TAM, la Sureté Génarale (Suge) de la SNCF et la CCI étaient rassemblés à la gare de Montpellier pour une opération de contrôle, et de communication, autour du sujet des atteintes sexistes sur l’espace public.
“Les atteintes sexistes sont des actes de délinquances gravissimes qui s’attaquent aux femmes qui empruntent les transports, qui se promènent dans la rue et qui se font siffler ou toucher les fesses, explique le préfet de l’Hérault. Ce sont des actes pénalement répréhensibles.” Selon le représentant de l’Etat, un gros travail a été fait autour de la gare, faisant ainsi baisser la délinquance de 20 à 30%. Bientôt, il y aura également un commissariat de quartier puisque celui de la Comédie va y être déplacé.
[VIDEO] Interview de François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault :
“Dès 2020, nous avons commencé à former tous les policiers à détecter le harcèlement de rue, précise Michaël Delafosse. La police métropolitaine des transports (PMT) a également reçu cette formation.” La PMT a d’ailleurs commencé à verbaliser les délits d’outrage sexistes, faisant déjà baisser le nombre de signalements dans les transports en commun.
En partenariat avec la Ville, la CCI participe aussi à l’effort de sécurisation des femmes sur l’espace public avec le dispositif Maguelone, un réseau de 200 établissements en centre-ville de Montpellier. Ces commerces ou établissements publics, identifiables grâce à un sticker apposé sur les vitrines, permettent au femmes qui se sentent menacées de trouver refuge. À l’intérieur, le personnel est formé à la mise en sécurité de la victime. En cas de danger immédiat, elle est mise à l’abri et les commerçants contactent les forces de l’ordre.
Enfin, pour permettre aux usagers du train d’agir s’ils sont témoins ou victimes de situations de violences, la SNCF a mis en place depuis 2017 le numéro d’urgence 31 17. Une application existe aussi, permettant d’appeler ou d’envoyer un SMS et un bouton est désormais dédié au signalement des violences à caractère sexiste ou sexuel.