[VIDEO] Saint-André-de-Sangonis : Manganèse dans l'eau, la collectivité espère un retour à la normale début décembre
Alors que la population ne peut plus boire l'eau du robinet depuis mi-octobre, la Communauté de Communes met en place des unités de filtrage du manganèse qui devraient être opérationnelles fin novembre. L'ARS devra ensuite valider la potabilité de l'eau.
Alors que les habitants de Saint-André-de-Sangonis ne peuvent plus consommer l’eau du robinet depuis un mois (voir notre article du 18 octobre), la Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault (CCVH) installe actuellement quatre cuves afin de filtrer le manganèse. “Cette unité devrait être opérationnelle fin novembre, explique Olivier Servel, vice-président de la CCVH délégué à l’eau, et ensuite l’ARS doit donner son feu vert pour que l’on puisse à nouveau consommer l’eau”.
Cette unité, ce sont quatre cuves capables de filtrer chacune 20m3 d’eau par heure. “Elles captent et traitent le manganèse qui est dissout dans l’eau, poursuit Sami Soyah, chargé d’opération au service des eaux de la CCVH. Ca le transforme ensuite en forme solide et la matière reste bloqué dans les filtres.” Cette unité de filtration est en location pour une année, pour un coût total de 180 000 euros pour la collectivité.
[VIDEO] Interview d’Olivier Servel, vice-président de la CCVH délégué à l’eau
“On travaille sur une unité pérenne, ajoute Sami Soyah, et on cherche une solution pérenne, s’il en existe, au niveau du captage et du puit de production.” Car si les communes alentours ne sont pas touchées, “le problème est peut-être lié à la situation localisée autour du puits qui date des années 50”, comme l’explique Olivier Servel.
Pour les habitants, la situation reste compliquée. “La communauté de communes a répondu à toutes nos attentes, explique Sandra du collectif eau de Saint-André-de-Sangonis. On avait demandé une meilleure communication vers les habitants et c’est le cas, les analyses hebdomadaires sur le taux de manganèse dans l’eau sont transmis à la population. Mais il y a aussi beaucoup de colère, les gens se demandent si la situation ne dure pas depuis bien plus longtemps que ce que l’on nous a dit.”