Viols-le-Fort : une histoire de cœur qui vire au meurtre

Image d’illustration © Goodapp/Canva

Drame à Viols-le-Fort. Dans la soirée du 7 février, un gendarme se serait introduit par effraction dans une villa où vivait un pompier. Il lui aurait tiré dessus à plusieurs reprises avant de se suicider. A leur arrivée sur les lieux, les gendarmes ont découvert les deux corps inertes. Les voisins ont appelé les secours après avoir entendu les coups de feu, aux alentours de 19 heures.

D’après les premiers éléments de l’enquête, les motivations du crime seraient liées à une histoire de jalousie. Le gendarme aurait mal vécu la séparation récente d’avec sa compagne. Cette dernière aurait rencontré entre-temps un sapeur-pompier affecté à Montpellier. Ne supportant pas que sa compagne refasse sa vie, le militaire aurait attenté à la vie du pompier en ce soir du 7 février. Selon les informations communiquées par le SDIS 34, la victime, l’adjudant Julien Klepandy, évoluait au centre de secours Max-Dormoy à Montpellier.

Une enquête est menée par la section de recherches de Montpellier. Le procureur de la République Fabrice Bélargent et la maire de Viols-le-Fort Anne Durant se sont rendus sur place dans la nuit. Les gendarmes ont gelé la scène de crime et sont en train de collecter des indices pouvant faire avancer les investigations.

Le pompier aurait reçu sept ou huit balles dans le corps, dont deux au visage selon le procureur de la République. Le gendarme a quant à lui été retrouvé sur le canapé de la maison, tué d’une balle. Il aurait utilisé un fusil d’assaut de calibre 5.56, qu’il détenait légalement grâce à une licence de tir.