Voiles tendues, cap tenu : les défis de l’industrie nautique
[EDITO] La pandémie a ravivé les envies d'aventure, mais l'inflation est venue les freiner. Depuis, l'industrie nautique, l’un des fleurons de l’économie française, navigue à vue.
Après trois années exceptionnelles, animées par les investissements des rêveurs, éveillés par une crise sanitaire sans précédent, le marché se retrouve aujourd’hui dans une mer agitée, secouée par les courants financiers, politiques et sociétaux.
Pour faire face à cette tempête, les acteurs sont sur le pont, prêts à affronter les éléments et à saisir les opportunités qui se présentent. Et lorsqu’il est question de se défaire de ses amarres passées, les moteurs des industries nautiques françaises savent qu’il est urgent de se pencher sur les notions de transition écologique et de recrutement. Preuve, s’il en fallait une, qu’il s’agit d’une industrie comme les autres !
Désormais, la recherche de durabilité et la nouvelle génération d’acheteurs, plus sensibilisés à la cause et aux exigences environnementales, ont conduit à faire des éco-matériaux les nouveaux vents porteurs de l’industrie, tandis que le marché de l’occasion émerge. Et pour entamer ces réflexions, ces transitions, rien ne vaut l’humain. Alors que le besoin de recrutement se fait sentir comme jamais auparavant dans tous les secteurs économiques , les industriels sont en quête de nouveaux membres d’équipage, capables d’ancrer ces évolutions dans le marché.
Afin d’activer ces synergies, des accords se trouvent, des partenariats se signent, comme c’est le cas en Occitanie, où la Région, l’Etat et la Fédération des Industries Nautiques (FIN) ont décidé de travailler ensemble au verdissement et à la bonne santé de l’économie bleue.
Car dans cette traversée mouvementée, la FIN, chargée de représenter, défendre, et promouvoir les métiers de la filière nautique française, et qui porte la voix d’un tissu de plus de 5 000 entreprises, se tient fermement à la barre et veille au grain. Témoin principal de cet engagement, Jean-Paul Chapeleau, son président, est revenu sur les enjeux de la filière et sur les eaux parfois troubles du marché français.
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