Société — Montpellier

A la Mosson, la police maintient la pression, "il n'y a plus aucun marché sauvage"

Le marché de la Mosson semble débarrassé de ses vendeurs clandestins. Ce samedi, sous la surveillance de nombreux CRS et policiers, aucun commerce illégal n'a été recensé.

Ce samedi matin, sur le parking P3 qui se situe dans la prolongation du marché de la Mosson, des voitures à perte de vue. Contrairement à ces dernières semaines, aucun vendeur à la sauvette n’est venu s’installer ici pour proposer des denrées alimentaires. Vers 11 heures, une dizaine de camions de police et de CRS se garent à proximité. Séparés en plusieurs groupes, les fonctionnaires patrouillent dans les allées bondées du marché et ses alentours sous le regards curieux des badauds. Le but : vérifier qu’aucun vendeur illégal ne soit installé mais aussi montrer leur présence et continuer à mettre la pression sur ce marché clandestin.

“Les mesures que nous avons prises montrent leur efficacité“, se réjouit le commandant de la police nationale responsable du secteur nord. Le système fonctionne bien puisqu’il n’y a plus aucun marché sauvage”. Samedi dernier, la police avait en effet saisi plus de quatre tonnes de denrées alimentaires mais aussi des véhicules. Des interpellations et des verbalisations avaient été faites par les forces de l’ordre. Une autre opération avait eu lieu le 28 décembre. “Nous essayons de réguler ce trafic en faisant des patrouilles régulières tout autour du secteur, poursuit le fonctionnaire. L’idée c’est : force doit rester à la loi et on est bien présents pour éviter que ce système ne se cristallise tout autour du marché légal”. Ce matin, la police a interpellé trois étrangers en situation irrégulière et procédé à de nombreux contrôles routiers.

Depuis des semaines, les vendeurs qui ont une place au marché officiel et les commerçants des halles Quatre saisons dénonçaient la concurrence déloyale de ces vendeurs à la sauvette. Certains parlent même de perte de chiffre d’affaire allant jusqu’à 40% le samedi. Les tensions devenant trop fortes, la police prévoit désormais de rester présente sur ce secteur afin d’éviter que ces vendeurs ne reviennent. “On a très bien identifié qui fait quoi, explique le commandant, et on est en train de monter des dossiers”. L’enquête se poursuit, donc.

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