Montpellier, influenceur algérien : un cas "politique qui dépasse le dossier pénal", selon son avocat
L’avocat de l’influenceur algérien, expulsé vers l’Algérie puis renvoyé en France, conteste les mesures prises à l'encontre de son client.
L’influenceur algérien qui avait été expulsé jeudi 9 janvier vers l’Algérie après une vidéo Tik-Tok appelant à la violence, a finalement été renvoyé en France dans la soirée, l’Algérie l’ayant interdit de territoire. Ce vendredi, son avocat, Maître Jean-Baptiste Mousset, déclare faire “face à la mise en place de procédures qui dans leur exécution sont faites de manières assez inédites. Ca nous surprend. Il s’agit non pas d’une problématique juridique, judiciaire ou pénale mais d’une problématique plus politique qui dépasse le dossier pénal et le cas isolé de notre client.”
L’avocat de l’homme de 59 ans, surnommé Doualemn sur le réseau social, précise que son “client a fait l’objet d’une mesure de retrait de son titre de séjour, d’une mesure de placement en centre de rétention administrative en vue de son éloignement. Nous avons introduit les recours qui s’imposent, à la fois du point de vue d’un référé liberté, la contestation des décisions administratives prises par le ministre mais aussi, depuis son retour hier soir, des recours auprès du juge des libertés et de la détention du TJ de Meaux pour obtenir la levée de ce placement en CRA que nous considérons fondé sur les mauvaises raisons factuelles mais aussi sur les mauvaises raisons juridiques”.