Sécurité : 3 leçons à retenir pour se protéger des hackers selon Léo Gonzales (Devensys)

Léo Gonzales insiste d’abord sur l’importance de séparer les activités personnelles des activités professionnelles, même sur les appareils partagés : “On va un peu enfoncer les portes ouvertes, mais parfois il faut rappeler les choses simples. Le fait est que, si tout le monde dans l’entreprise séparait numériquement le personnel du professionnel, on limiterait beaucoup de nombre d’attaques et de dégâts. Il suffit d’installer une application, pour soi ou son enfant, que celui-ci s’en empare et installe un débrideur de connexion ou un crack pour son jeu Fortnite sur le téléphone pro, connecté au mail du travail ou à d’autres supports, et il y a faille de sécurité. On l’a vu récemment sur des très grands groupes, c’est parti de là.”

D’après le CEO, la double authentification est un rempart essentiel. “Selon moi, il faut traiter les connexions comme ou une carte bancaire, c’est-à-dire que nous avons besoin de deux choses : la carte physique et le code. C’est la même chose quand on déverrouille son téléphone, Android ou Google, il faut posséder le téléphone et il faut un élément de biométrie, son visage ou son empreinte. Deux éléments différenciants. Personne ne se trimballe dans sa poche avec les clés de son coffre à la banque, sa pièce d’identité et une procuration bancaire. On le laisse ailleurs. Tout cela pour dire : mettez des mots de passe, différents, et régulièrement modifiés ou utilisez des gestionnaires de mots de passe sécurisés”.

Tout comme une alarme dans une maison, la surveillance interne est vitale. “Le troisième point est d’avoir de la visibilité sur ce qui se passe chez vous. On peut avoir des super extincteurs et des super casernes de pompiers à côté de chez nous, si on n’est pas là la nuit et qu’il y a un incendie au sous-sol, tout brûle. Avoir des alarmes chez soi est dissuasif, c’est la même chose en cybersécurité. L’idée est de lui complexifier l’attaque, de faire monter le coût de l’attaque. Les hackers, quand l’attaque est trop chère en temps, en énergie, donc en argent in fine, il ne va pas la faire.”